Voilà, c'est le nombre de jour que j'ai pris pour calmer mes nerfs et pour coucher sur papier les raisons, nombreuses raisons de mon mal être, de mes maux, de mon oppression. Malaise quotidien chez un nombre de femme impressionnant mais qui ne nous empêche pas de continuer à donner le change même si tout en nous s'effondre, il faut sauver la face et continuer d'avancer. Et pour cela il nous faut ignorer cette boule dans l'estomac, ces angoisses persistantes sur un avenir fait de doutes et d'ignorance et toujours garder l'espoir de jours meilleurs.

J'ai en plus de ces maux la chance de traîner un boulet énorme, j'ai nommé le père de mon fils. Je suis sûre que bien d'autres femmes se reconnaîtront dans ce qui va suivre. Et croyez moi si je me permet de parler ainsi de cet individu c'est qu'il dépasse l'entendement dans ses agissements. Je ne suis jamais méchante gratuitement.

Donc ce fameux père qui non content de ne quasi pas assumer son fils à part financièrement, ne souhaite pas établir une relation dite correcte ou pire courtoise avec moi la mère de son enfant, celle qu'il est censé avoir aimé un jour ne serait ce que le jour où il a accepté de garder cet enfant. Bien évidemment quand je dis relation courtoise, je parle d'une relation nécessaire pour l'équilibre d'un enfant et là en l'occurrence c'est du mien qu'il s'agit et ça, ça n'a pas de prix.

La raison de son non vouloir est liée au fait que monsieur est débordé par sa nouvelle petite amie qui cela dit en passant est l'ex " tata " de mon fils, qui du coup n'est plus tata mais future belle mère. Si vous trouvez ça compliqué…imaginez dans la tête de mon fils, d'ailleurs je ne suis pas convaincue que cela plaise à ma progéniture mais ça c'est encore une autre histoire. Et comme dans bien des cas, les enfants n'ont pas le choix.

Il faut bien que j'avoue que déjà du temps de notre histoire il n'avait pas inventé l'eau chaude pour ce qui était des rapports humains, ça fait d'ailleurs partie des raisons qui m'ont poussées à le fuir. Mais je ne pensais pas qu'il pouvait régresser à ce point. Il est passé du QI de moule à pas de QI du tout ce qui laisse peu de place à un dialogue cohérent et franc. Et le fait de goûter au plaisir du sexe avec une femme avertie pour ne pas dire chevronnée puisque passée dans plus d'un lit, a du lui enlever le peu de neurones susceptibles un jour de se multiplier et de lui permettre un discours rationnel. Malheureusement pour moi, ce jour n'arrivera jamais et pourtant dans l'intérêt de mon fils j'en rêve. Y en a qui rêve au prince charmant moi je rêve à l'homme intelligent…

Je pense que beaucoup d'hommes séparés avec enfant auraient aimé une relation avec leurs ex compagne comme celle que j'offrais à monsieur moule. Au départ, ni droit de visite, ni pension, on s'arrangeait. Il prenait le petit quand ça lui plaisait, il faut dire très peu mais bon finalement sur ce point la il ressemble à beaucoup d'homme donc ne le blâmons pas.Rapidement la donne a changée, bizarrement ce fut à la même période qu'à l'apparition de dame porcine. Dame porcine parce que je trouve que ça lui va vraiment bien du fait de son parcours sexuel et de la viande qu'à elle toute seule elle pourrait fournir, je ne parle pas sentiment la concernant puisqu'elle fait partie d'après les hommes de celles qu'on baise mais qu'on aime pas, ça doit être d'ailleurs pour ça qu'elle se tape les restes des copines. Passons.

Monsieur moule a fini par devenir désagréable, tenant des propos hors contexte. Devant ses changements d'humeurs, j'ai préféré faire comme tous les couples passés par là. A savoir rendre visite à monsieur le juge pour que soit fixé le montant d'une pension mais surtout la reconnaissance de la garde de mon fils à mon domicile. Certes j'étais convaincue qu'il ne perturberait pas son quotidien en s'encombrant de son fils mais je préférais que cela soit écrit quelque part et qu'il ne puisse pas au gré de ses humeurs revenir dessus. Il fut surpris de ma réaction, ne comprenait pas mon attitude…dont son comportement était pourtant à l'origine. Le jour du jugement il m aurait décroché la lune tellement il fut soulagé que je revois à la baisse le montant de la pension que j'avais demandé. N'étant pas une femme vénale à la base, peu m'importait le montant mais ça trop peu d'homme le comprenne. Il suffit de soulager leur portefeuille de quelques billets verts et vous devenez d'un seul coup d'un seul la plus grande salope même si ces billets verts ont pour seul but de faire manger leurs enfants.Il est certain que pour monsieur moule 300 euros de pension c'était énorme (ce qui ne fait que 1967.87 fr.). Il ne pouvait pas comprendre ce résidu de crustacé puisqu'il n'a jamais emmené son fils en vacances ou plutôt si, trois fois mais à mon initiative. Il faut savoir que ma progéniture a 7 ans au moment où j'écris ces quelques lignes de soulagement. Cela fait donc 4 ans que ce cher papa irréprochable n'a pas emmené son fils en vacances. Dur d'être un papa !

Le plus étonnant c'est qu'à la naissance de notre fils, il était réellement un super papa, il se levait la nuit, changeait et lavait son fils, s'en occupait même carrément bien.Comme quoi il suffit de titiller l'organe faible censé appartenir au sexe fort pour déclencher l oubli soudain de la fonction première d'un homme ayant des enfants, être père !Pour sur, étant tombé sur dame porcine il ne peut qu'oublier certains de ses devoirs et se laisser aller dans les tourments enivrants du sexe. Et vous pourrez dire à tout homme que le problème vient de là, il ne fera que nier, ignorant lui-même, que l'addition du sexe à dame porcine soit égal à manipulation. Et dieu sait que dans son cas, la manipulation est grande, aussi grande que la bêtise chez monsieur moule et je minimise l'effet que cela produit chez lui pour ne pas trop l'accabler bien que ma pensée soit toute autre. Le pire c'est que je suis à moitié convaincue qu'il n'a même pas conscience de cet état de fait, et qu'il se réveillera un beau jour sans avoir honte de me dire : tu avais raison…Bien évidemment je ne serais pas là pour l'entendre parce qu'il aura fait bien trop de dégât dans l'esprit de mon fils pour que je puisse un jour passer l'éponge sur son comportement.

Est il à ce point indécent de demander à un père, de ne pas oublier de l'être ? Le pire c'est que par mes écrits, c'est moi qui peux passer pour une hystérique, jalouse et j'en passe, et je trouve cela pathétique. Comment être jalouse d'un QI de moule et d'une truie ? Enfin je peux passer pour une jalouse pour ceux qui ne connaissent pas mon histoire et c'est à eux que j'aimerais expliquer que mes propos ne sont que la conséquence du profond dégoût que j'éprouve pour les crustacés et non pas pour l'envie d'en manger. J'ai comme qui dirait fais une intoxication alimentaire il y a quelques années je me suis donc interdit d'en remanger depuis.

Mon seul but est de vous faire réagir vous les grands hommes… soyez grands et ne rendez pas responsable de nos divergences les enfants. La vie est déjà bien assez compliquée alors faisons en sorte que la seule période qui nous permet l'insouciance à savoir l'enfance reste intacte et préservée de la bêtise. Et si cela vous semble impossible, sortez couverts...

Ps : Les personnages de ce récit sont fictifs, toutes ressemblances avec autrui ne seraient dûes qu'au hasard ;-)